Arianne Orphée Onchênes est une jeune femme aux cheveux roux oscillant entre un blond caramélisé et roux flamboyant, et ayant des yeux vert d'eau. Une très belle jeune femme qui fait tourner de noumbreuse têtes. Bien que, des fois, son caractère refroidit les plus téméraires.
Parfois arrogante, souvent sûre d'elle et très obstinée, Arianne a un caractère que peu de personnes apprécient. Cependant, sous l'emprise du Vaccin, elle devient beaucoup plus gentille, généreuse et sociable. Une crème, en comparaison avec la réelle Arianne !
Il faut dire que le mauvais caractère d'Arianne est en partie due au fait qu'elle s'est élevée seule ou avec ses gouvernantes. Ses parents, très souvents absents en raison de leur travail, n'ont pas eu beaucoup de temps pour elle, pendant son enfance. Mais la jeune femme s'en ai toujours bien sortie, et n'a jamais eu de réels problèmes, tant au point de vue caractère que scolaire, tout en passant par les styles vestimentaires. Très correcte, il valait mieux pour elle que les scandales passent par dessus elle, étant donné que tout ses fait et gestes risquaient et risquent encore de faire le tour des maisons des familles de la haute société française. Dans ce monde, l'apparence compte beaucoup, et Arianne l'a bien compris.

-C'est inacceptable ! Totalement inacceptable !

La voix paternelle tonna dans la grande maison. Que ce passait il encore ? Je descendis la volée d'escalier qui séparait mes pièces du bureau de mon père pour aller voir ce qui se passait là bas. Assis dans sa grande chaise de bureau, il fixais un dossier étalé sur tout son bureau. Des feuilles s'entassaient. Ayant finis cet été mes études de politiques - je ne savais pas vraiment quoi faire, et mon inscription à Science Po' avait été miraculeusement acceptée - cela faisait longtemps que je n'avait plus vu un tel amat de papiers. Je rentrais dans la pièce, et, comme d'habitude, me mêla de se qui ne me regardais pas.

-Que se passe t il ?

Un moment se déroula avant que je puisse obtenir réponse à ma question.

-Rien pour toi... C'est juste qu'une affaire secoue Paris, et je suis désormais responsable des rapports, des transfert et de tout les papiers administratifs. Tu connais ça, désormais.

En effet. Mais la curiosité avait été réveillée. Que se passait il ? Ces derniers temps, je n'avais pas vraiment regardé les informations à la télé, ou même lu le journal. Mes seules lectures étaient la tonne de roman qui s'enpilait sur ma table de chevet, et je sortais plus pour faire du shopping ou pour sortir avec mes amis que pour autre chose.

-Qu'est ce que c'est ? Allez, dis le moi !

Je faisais mes yeux de chien battu, cela marchait toujours. Enfin... Mon père finissait toujours par me donner se que je voulais alors que ma mère resistait beaucoup plus. Par chance, - ou non- elle était souvent partie en voyage d'affaire et je ne l'avais pas beaucoup vu depuis mon retour ici. Je vivais depuis juin à nouveau dans la grande maison familiale en raison de l'aménagement de l'appartement que j'avais acheté -enfin, que j'avais eu. Je voulais agrandir le salon et couper une partie de la quatrième chambre qui ne me servait pour le moment à rien. L'appartement allait être vraiment génial, et j'attendais avec impatience la fin des travaux, c'est à dire mi-septembre.

-Tu as entendu parlé du.. Vaccin ?
-C'est quoi ? Un médicament ? Non, pas encore !
-Pas vraiment. Au départ, s'en était un. C'est à présent une drogue.

Une lueur d'intérêt mêlée de suspiscion était lisible dans mon regard. J'étais au courant que des médicaments avaient un côté adictif, mais jamais un réel trafic ne s'était développé. Et encore moins dans le coeur de Paris...

-Et ? Que dois tu faire ? Et pourquoi est ce que c'est inacceptable ?
- Je dois recruter des personnes qui s'occupent d'infiltrer les lieux de trafics. Nous supposons que plusieurs lieux sont impliqués, mais rien ne s'est avérer être une réelle piste. Il nous faudrait des jeunes, mais des personnes à qui l'ont puisse faire confiance.

Je vis sa tête se tourner lentement vers moi. Il avait une idée en tête. Idée que je supposais ne pas être quelque chose de bon pour moi. Et puis, je compris.

-Qu'est ce que je devrais faire. Et pourquoi moi ? Why ? Wieso ? Porque ? Perché ?

Oui, j'aimais les langues, mais lui aussi. Introduire des mots d'une autre langue dans la conversation était quelque chose que je tenais de lui. Comme beaucoup d'autres choses, notamment mon ambition et mon audace.

-Rassures toi, tu n'auras pas à faire grand chose. Va dans les différents cabarets. Drogue toi à la limite. Et rapporte moi tout ce que tu récoltera. Plus tôt ce sera finis, mieux Paris se portera.

J'acquiescait. Je ne pouvait pas vraiment refuser l'offre de travail qu'il me proposait, je n'avais rien à faire, et les années sabbatiques n'étaient pas très très bien vues. Et puis, je crois que c'était une première, d'entendre un père dire à sa fille de se droguer, non ? J'aimais les fêtes, j'aimais tout ce qui allait avec. Autant allier utile à l'agréable. Je serais de la partie. Mais avant, j'allais dans ma chambre.

-Arianne. Attend un instant. Je crois que cela pourrait t'être utile.

D'un tiroir, il me tira un dossier épais de quelques cinq centimètres. C'est à dire au moins trois ou quatre heures de lectures. Je le suppliais, mais apparemment, c'était une étape obligatoire avant de se lancer dedans. Je montais les escaliers de marbre et entrait dans ma chambre. Je m'affalais dans mon fauteuil, et jouais avec mes cheveux roux, tout en observant le dossier vert. Un travail plutôt lourd, mais une tâche qui pourrait s'avérer agréable s'annonçait à moi. Je devrais me montrer différentes, mais j'étais sûre de moi, j'y arriverais. Le Vaccin sera un jour anéantis.

Votre prénom et/ou pseudo: Mary/ MockingJay
Votre âge : 15 ans, bientôt 16
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